La Subaru Impreza WRX STI de 2003

Quiconque a grandi en tant que fan de rallye a sans doute un penchant pour les STI. Du genre Subaru, bien sûr. À l’époque où Colin McRae et Petter Solberg faisaient dériver des Impreza dans le rallye des mille lacs, vous pouviez vous rendre chez votre concessionnaire local et acheter une WRX qui n’était pas très éloignée des voitures présentes en WRC.

Subaru a accumulé les victoires à la fin des années 90 et au début des années 2000. Une série d’éditions spéciales a été lancée pour marquer presque chaque championnat remporté. Il y a la Series McRae pour commémorer le championnat de Colin McRae en 1995. Mais aussi la RB5 pour célébrer le retour de Richard Burns dans l’équipe Subaru WRC en 1999 et la WR1 de Prodrive pour le titre de Solberg en 2003. Ce n’est qu’un aperçu de ce qui était disponible en Europe. Les Subaru vraiment exceptionnelles de l’époque étaient vendues exclusivement au Japon.

L’Europe n’a pas eu les mêmes Subaru que le Japon

Pour une raison quelconque Subaru Japon a décidé de construire ses voitures un peu différemment de ce qu’elle envoyait au reste du monde. Chaque génération est un peu différente. La règle générale est que les carrosseries sont plus rigides, qu’un différentiel mécanique est standard et qu’elles produisent généralement un peu plus de puissance.

Les sportives japonaises ont également des collecteurs d’échappement de même longueur. Ceci fait que l’on perd le grondement distinct des voitures européennes. Pour certains, il s’agit d’un obstacle à la vente. Mais si vous pouvez passer outre, vous vous ouvrirez à un monde de STI surprenantes. Encore une fois, le monde de Subaru.

Les fans japonais de Subaru ont eu droit à la Type RA-R, qui est essentiellement l’équivalent rallye d’une GT3 RS. La plupart de ces modèles ont été construits par centaines. Ils sont donc difficiles à trouver aujourd’hui. Remontez le temps jusqu’à une époque antérieure au Covid 19 et ces importations pouvaient être achetées entre 25.000 et 35.000 €. Mais en 2022, investir dans une STI JDM est apparemment devenu plus tendance que de placer ses économies en bitcoins. Les prix ont donc grimpé en flèche.

Il n’est pas trop tard pour en acheter une !

Vous n’avez pas manqué le bateau, pas encore. Cette sportive japonaise possède tous les meilleurs éléments de ce que les voitures japonaises avaient à offrir sans le prix élevé. Cette voiture a été construite pour l’homologation de rallye du Groupe N.

La STI Spec C est dotée de panneaux de carrosserie plus fins pour réduire le poids. Elle possède aussi des rapports de vitesse plus courts, de nouveaux amortisseurs et d’une jambe de force arrière. Un nouveau différentiel central a également été installé pour aider à transférer les 280 ch « officiels » de la voiture sur la route. Vous disposez également du système de pulvérisation d’eau automatique spécifique aux JDM pour le refroidisseur intermédiaire.

L’intérieur

L’habitacle de voiture de sport de 2003 est quelque peu basique. Il y a beaucoup de tapis bleu « rallye » pour donner un peu de piment à l’ensemble. Les logos des équipes de rallye sont brodés sur les appuis-tête. Heureusement, cette WRX STI conserve les éléments « de luxe » de base comme la radio et la climatisation. Mais si vous voulez vraiment vous sentir comme Petter Solberg, il y a une écope de toit de style rallye qui s’ouvre manuellement pour laisser entrer l’air frais dans l’habitacle.

Ainsi, vous bénéficiez d’une partie de l’avantage des sportives de Subaru sans les inconvénients que l’on trouve sur les voitures de rallye. On peut trouver un WRX STI de 2003 à partir de 25.000€ avec seulement 50.000 km au compteur. Il faudra peut-être penser à changer la courroie.

Fiche technique

Et vous, que pensez-vous des Subaru Impreza WRX STI ?

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